Les BRICS s’agrandissent : Plusieurs pays souhaitent rejoindre le collectif d’économies émergentes

Les BRICS, un collectif composé à l’origine de cinq pays émergents, ont progressivement renforcé leur présence économique et géopolitique. Leur objectif ultime est de mettre fin à l’hégémonie de l’Occident en créant une nouvelle configuration géopolitique. Récemment, environ 40 pays ont exprimé leur intention d’adhérer à cette cause, ce qui inquiète les États-Unis à l’approche du sommet du bloc économique en août.

Un élargissement du collectif BRICS

L’Afrique du Sud, pays hôte du prochain sommet des BRICS, a révélé que près de 40 pays sont prêts à rejoindre le collectif, alors qu’ils étaient initialement au nombre d’une vingtaine. Bien que la liste des invités ne soit pas encore complètement dévoilée, l’Iran, le Bangladesh, l’Argentine et l’Arabie Saoudite seront présents aux côtés du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud lors de l’événement qui se tiendra du 22 au 24 août au Sandton Convention Center à Johannesbourg.

L’ambassadeur itinérant de l’Afrique du Sud pour l’Asie et les BRICS, Anil Sooklal, a révélé que 22 pays ont officiellement approché les BRICS pour devenir membres à part entière, tandis qu’un nombre équivalent de pays se sont informellement renseignés sur les modalités d’adhésion.

Des partenaires des États-Unis rejoignent les BRICS

Parmi les pays qui cherchent à rejoindre les BRICS, on compte des partenaires des États-Unis, ce qui suscite des interrogations quant à la perception de cette situation par l’administration Biden. Interrogée à ce sujet, Karine Jean-Pierre, secrétaire de la Maison Blanche, a affirmé que la politique américaine ne demande pas à ses partenaires de choisir entre les États-Unis et d’autres pays. Les États-Unis souhaitent maintenir des partenariats ouverts avec d’autres nations tout en laissant aux pays la liberté de choisir la manière de répondre aux besoins de leurs citoyens.

L’absence de la France dans les invités

Bien que de nombreux pays africains, ainsi que des responsables d’organisations du Sud, aient reçu 69 invitations pour assister au sommet des BRICS, la France n’a pas été invitée. La France, qui aimerait se rapprocher du collectif BRICS après des décennies sous l’influence des États-Unis, ne sera pas présente faute d’invitation.

Les États-Unis face à la « dédollarisation »

La tendance à la « dédollarisation » progresse et suscite des inquiétudes du côté des États-Unis. De nombreux pays semblent se détourner du dollar américain au profit d’autres monnaies ou actifs, et cela pourrait menacer la position dominante du dollar dans l’économie mondiale. Les États-Unis, tout en étant peu enthousiastes à l’égard du bitcoin, sont en train de développer leur propre monnaie numérique de banque centrale (CBDC) pour répondre aux évolutions de la finance mondiale.

Conclusion

L’adhésion croissante aux BRICS révèle une volonté de certains pays de s’éloigner de l’influence occidentale et de renforcer leur position sur la scène géopolitique mondiale. L’émergence de nouveaux membres, y compris des partenaires des États-Unis, pose des questions sur l’avenir des relations internationales et de l’économie mondiale. Alors que le sommet des BRICS approche, les enjeux de cette nouvelle configuration géopolitique restent au centre des préoccupations des acteurs mondiaux.

L’essor des BRICS et leur adhésion croissante de pays désireux de se détacher de l’influence occidentale ouvre de nouvelles perspectives en matière d’investissement. Alors que de nombreux acteurs mondiaux s’interrogent sur l’avenir des relations internationales et de l’économie mondiale dans ce contexte géopolitique en évolution, les plateformes d’investissement comme Bitcoin Smarter et BitAlpha AI offrent aux investisseurs la possibilité de saisir les opportunités générées par ces changements géopolitiques et de diversifier leurs portefeuilles en conséquence.

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