Saylor s’attaque à la « désinformation » sur le minage du bitcoin

Si la fusion d’ethereum (lancée aujourd’hui) n’a rien à voir avec le bitcoin, elle suscite néanmoins une nouvelle discussion. Michael Saylor répond à la « désinformation et à la propagande » qui s’invite dans les discussions.

Discussion sur l’énergie

Par sa déclaration, Michael Saylor fait référence à l’impact supposé que l’extraction de bitcoins (et la preuve de travail) aurait sur l’environnement. L’ancien PDG de MicroStrategy partage sa vision sur ce thème sur son site web. En sept points, il met en perspective le minage du bitcoin.

L’un de ses principaux arguments va à l’encontre de l’idée que le minage n’est pas économe en énergie. Saylor affirme qu’il s’agit de « l’utilisation industrielle la plus propre de l’électricité ». En outre, l’industrie minière est par excellence le secteur où l’efficacité énergétique s’améliore le plus rapidement.

Saylor travaille sur ce thème depuis un certain temps. Il a lancé le Bitcoin Mining Council auquel 45 sociétés minières sont affiliées. Elles disent posséder plus de 50 % de la puissance de calcul.

Selon les chiffres de juillet, près de 60 % de l’énergie de ces sociétés provenait de sources renouvelables. L’efficacité énergétique a augmenté de 46 % sur un an.

Impact et utilité

Saylor affirme que les améliorations constantes du réseau et « l’amélioration incessante du marché des puces » rendent le minage beaucoup plus efficace sur le plan énergétique. C’est beaucoup moins le cas des grandes entreprises technologiques comme Google, Netflix ou Facebook.

« Environ 4 à 5 milliards de dollars d’électricité sont utilisés pour alimenter et sécuriser un réseau. Le réseau vaut 420 milliards de dollars aujourd’hui. »

La sortie vaut 100x plus que l’entrée d’énergie.

« Cela rend le bitcoin beaucoup moins énergivore que Google, Netflix ou Facebook, et 1 à 2 ordres de grandeur moins énergivores que les industries traditionnelles du 20e siècle telles que les compagnies aériennes, la logistique, le commerce de détail, l’hôtellerie et l’agriculture. »

En outre, l’ecclésiastique du bitcoin affirme que 99,92 % des émissions de CO2 dans le monde sont dues à l’utilisation industrielle d’autres énergies (ce qui n’a rien à voir avec l’extraction de bitcoins). Par conséquent, selon l’entrepreneur, le bitcoin n’est ni le problème ni la solution.

Enfin, M. Saylor affirme que toute négativité à l’égard du bitcoin ne doit pas être partagée sans en mentionner également les avantages :

« Le minage de bitcoins peut permettre de construire une industrie propre, rentable et moderne qui fabrique de la monnaie forte pour des endroits reculés du monde en développement, via rien de plus qu’une liaison satellite. »

Author

  • Gabriele Spapperi

    Gabriele Spapperi is a veteran cryptocurrency investor and blockchain technology specialist. He became fascinated with Bitcoin and distributed ledgers while studying computer science at MIT in 2011.

    Since 2013, Gabriele has actively traded major cryptocurrencies and identified early-stage projects to invest in. He contributes articles to leading fintech publications sharing his insights on blockchain technology, crypto markets, and trading strategies.

    With over a decade of experience in the crypto space, Gabriele provides reliable insights and analysis on the latest developments in digital assets and blockchain platforms. When he's not analyzing crypto markets, Gabriele enjoys travel, golf, and fine wine. He currently resides in Austin, Texas.

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