Une importante université de médecine et de recherche en Inde a été touchée par une grave attaque de ransomware.
Ataque de ransomware
C’est ce qu’écrit le journal financier local appelé LiveMint. Les pirates exigent pas moins de ₹ 200 crore (24,5 millions de dollars) en crypto-monnaie.
Server of All India Institute of Medical Sciences, #Delhi remained affected for 6th day on Monday. Hackers have allegedly demanded Rs 200 crore in cryptocurrency from the hospital authorities: Sources#DelhiPolice denied the claims | #AIIMS pic.twitter.com/HSNlHTOG8q
— Mirror Now (@MirrorNow) November 29, 2022
En cause, l’All India Institute of Medical Sciences (AIIMS), le plus grand hôpital de Delhi où les patients sont orientés vers des spécialistes après examen.
Selon le rapport, les autorités enquêtent actuellement sur l’incident de ransomware. La police de Delhi l’enregistre comme un cas de cyberterrorisme et d’extorsion.
L’AIIMS serait l’un des meilleurs hôpitaux du monde. Depuis six jours, il connaît des problèmes avec ses serveurs. Des pirates informatiques ont eu accès à la base de données de la banque et ont crypté toutes les données.
Ce n’est que lorsque le billet d’un million de dollars sera touché qu’ils permettront à l’hôpital d’accéder à nouveau aux données. En attendant, ils essaient de toutes leurs forces de remettre les serveurs eux-mêmes en ligne. Cela prendrait au moins cinq jours.
Informations sensibles
Il semble que les soins soient actuellement dispensés aux urgences, au laboratoire, dans les services de consultations externes et d’hospitalisation sans ordinateur. Très progressivement, les services sont remis en marche.
La base de données contient des informations sur 40 millions de patients, dont des premiers ministres et des juges.
Les pirates choisissent souvent les crypto-monnaies car ils pensent que l’argent est anonyme et difficile à confisquer. Dans la pratique, cela change, car les adresses concernées sont mises sur écoute. Les sociétés d’analyse peuvent suivre les flux d’argent, ce qui permet souvent – même si c’est des années plus tard – aux pirates de passer à travers.